11/05/2023

NWTS - Photographic short film



No Words to Spare


No Words to Spare” is a 2-minute photographic film with trees that exist and trees that have disappeared. It is an ode to what is and what has been, to this presence which can disappear. This tribute to trees raises the question of what will be, what will remain. Is it the Tower of Les Lilas, a work of man, which will plunge into the ephemeral despite its gigantism? Or the trees that surround it? What is bigger, stronger, more resilient? A small branch that grows with the elements or a large building that can erode over time? What will remain? The answer is in "Our Futures", in a lament whose lyrics ask us to spare unnecessary words, in a quest for silence to listen to what does not speak, to observe the fauna and flora that surround us and try to protect their future and therefore ours. In the meantime, the trees of the present extend a branch to those of the past and invite them into a slow waltz of inverted colors, drawing them into the image and its promise of timelessness.

Film produced as part of “Nos Futurs”, an artistic event on our visions of the future at Lil'Art 2023, Les Lilas, France.

The song “Words” is written by Victoria Rummler.

Brigitte Badier

Les Lilas, France, 2023


Pas de mots à perdre


"Pas de mots à perdre" est un film photographique de 2 minutes avec des arbres qui existent et des arbres qui ont disparu. C'est une ode à ce qui est et ce qui a été, à cette présence qui peut disparaître. Cet hommage aux arbres pose la question de ce qui sera, de ce qui restera. Est-ce la Tour des Lilas, œuvre de l'homme, qui plongera dans l'éphémère malgré son gigantisme ? Ou les arbres qui l'entourent ? Qu'est-ce qui est plus grand, plus fort, plus résilient ? Une petite branche qui pousse au grè des éléments ou un grand édifice qui peut s’éroder au fil du temps ? Qu’est-ce qui restera ? La réponse est dans "Nos Futurs", dans une complainte dont les paroles demandent d'épargner les mots inutiles, dans une quête du silence pour écouter ce qui ne parle pas, observer la faune et la flore qui nous entourent et tenter de protéger leur avenir et donc le nôtre. En attendant, les arbres du présent tendent une branche à ceux du passé et les invitent dans une lente valse aux couleurs inversées les entraînant ainsi dans l'image et sa promesse d’intemporalité.

Film réalisé dans le cadre de "Nos Futurs", événement artistique sur nos visions du futur à Lil'Art 2023, Les Lilas, France.

La chanson "Words" est une composition de Victoria Rummler.

Brigitte Badier

Les Lilas, France, 2023

11/23/2019

Exposition collective SAIF Paris

Exposition collective pour les 20 ans de la SAIF
du 22 au 29 novembre 2019,
Espace Niemeyer,
2 Place du Colonel Fabien, Paris 75019

La photographie VISARBRE en fait partie



VISARBRE, visage de l'Humarbrité,
ramification de ma série
sur l'arbre dans la ville, Tree Resistance

6/27/2018

La Chaleur de l'indicible par Sabahudin Hadžialić



L'édito de Sabahudin Hadžialić, rédacteur en chef de Diogen Pro Art Magazine

Les Mots de l'éditeur

Brigitte Badier

La Chaleur de l'indicible

La photographie est une sorte d'enfant terrible de l'art, surtout quand elle illustre une empreinte artistique montrant un instant figé de notre mémoire en mouvement.

Pourquoi ai-je précisément cette réaction devant la photographie d'art de Brigitte Badier ? Justement à cause de la mosaïque de réflexions confuses qui me conduit, en tant qu'observateur, à réfléchir à l'aspect indéfinissable de la forme au dépens de l'essence. Ses œuvres sont tout simplement à la frontière de la peinture à la brosse et/ou au crayon et inventent un art. De cette manière, comme un enfant terrible révolté, Brigitte crée un nouvel art de phénomène apparent sans abuser de la désintégration d'une présentation stéréotypée de l'Art photographique dans sa multi-dimensionnalité.

Ainsi, ses photos «personnelles», ses photos «générales», ses photos «de communication» ; ses photos de «protestation» tout comme ses photos «intemporelles» ne sont rien qu'un instant de mouvement stoppé pour se poser afin de contempler une nouvelle vision de création.

Les photographies que Brigitte nous présente sont les expressions d'elle-même, non seulement artistiques, mais aussi sociales, éducatives, des aspirations inspirées par l'éveil d'une réflexion provocant l'œil même de l'observateur.

En même temps, en connectant les cultures, les lieux et les personnalités, au sein d'une communication basée sur le dialogue, Brigitte Badier, par la chaleur de l'empreinte, pousse à de nouvelles réflexions sur nous-mêmes, êtres humains de cette civilisation, souvent maudite.

Pourquoi maudite ? Parce que nous avons tout fait pour détruire le souvenir de nous-mêmes, en arrivant à tuer l'humanité durant ces cent dernières années, à force de guerres, de maladies et diverses formes expérimentales de génocide.

Cependant, on dirait que l'espoir est toujours là, même s'il s'estompe. C'est pour cette raison que cette artiste nous met constamment en garde, en montrant dans ses œuvres d'art la beauté du temps, des lieux et des êtres humains, dont les ombres qu'elle traque avec succès errent dans les rues de nos âmes.

On dirait que c'est cette chaleur de l'indicible qu'elle cherche à exprimer sous nos yeux.

Pour moi, c'est une réussite.

Maintenant, à vous de voir.

Sabahudin Hadžialić
Rédacteur en chef
Juillet/août 2017



5/23/2018

Lil'Art 2018


Lil'Art 2018, Stand 3, Marché couvert, 165 rue de Paris
Les Lilas, Métro Mairie des Lilas

Jeudi 24 mai de 20h à 22h, Vendredi 25 mai de 14h à 22h
Samedi 26 mai de 10h à 20h, entrée libre